1. Des productions très spécialisées

Tous les membres sont des producteurs spécialisés dans des domaines très différents qui allient à la fois la culture d'une minuscule orchidée botanique aux grands arbres rares en passant par la variété de rose oubliée depuis des décennies. Chacun y consacre une grande partie de sa passion afin de permettre aux amoureux du végétal de décliner de l'originalité tout en maintenant une certaine biodiversité dans nos jardins.

2. Le maintien de collections botaniques, une mission de conservation

Appartenir à l’Aspeco, c’est participer à l’élargissement de la gamme horticole de façon à satisfaire les demandes liées à l’ensemble de sa filière mais l’Aspeco et ses adhérents veulent aller plus loin.
Il s’agit de conserver, de multiplier des espèces ou des variétés dont certaines à faible intérêt horticole apparent mais à haute valeur patrimoniale ou botanique. Il s’agit en fait de regrouper en une collection très développée si ce n’est complète, l’ensemble d’un genre, d’une famille ou d’une thématique végétale.
Exemple : les saules (le genre Salix), la famille des Ericacées, les roses du premier empire, les plantes carnivores ou les arbustes à petits fruits …
Regroupées en collections végétales vivantes, observées, complétées et multipliées, elles intègrent logiquement les missions d’intérêt collectif liées au maintien de la biodiversité végétale, naturelle ou cultivée, et en font de véritables conservatoires ouverts à tous. Certains de ces espaces sont d’ailleurs devenus de véritables jardins botaniques et labellisés comme tel. Ces sites peuvent aussi devenir de réelles pièces de notre patrimoine régional ou national et sont classés par le ministère de la culture comme le sont nos plus beaux monuments. Ce travail, cette mission représente un coût que souvent seule, la « pépinière spécialiste » ne peut supporter très longtemps. L’objectif de l’Aspeco est de faire connaître à tous, politiques et scientifiques en particulier, le bien fondé de ce dynamisme afin de lui prodiguer un soutien indispensable.

3. Mise en culture et à disposition de taxons non rentables

Culturellement, nous nous intéressons à la totalité du monde végétal. Celle-ci nous permet de sélectionner dans les centres d’essai de nos pépinières différentes plantes pour leur qualité. Souvent, la rentabilité de ces cultures n’est pas au rendez-vous.

Exemples :
Chusquea : genre très varié de bambou sud américain ; 2 espèces sont faciles à cultiver alors que la majorité du genre, environ 20 espèces, se multiplie difficilement.

La connaissance de la rusticité des espèces ou de leur tolérance au calcaire passe par des essais de culture en situation sur plusieurs années avant d'obtenir un résultat. Positif ou négatif, ce dernier est une information très importante pour l'implantation de l'espèce dans les jardins qui malheureusement reste totalement à la charge de la pépinière sans espoir d'en tirer un quelconque "droit d'auteur".

4. La culture et la préservation d'espèces rares

Dans nos cultures, pas de place à l’industrialisation, nous cultivons nos plantes en petites quantités. Elles nécessitent des soins, des techniques et des personnels bien formés pour préserver ces plantes rares. Chaque membre de l'association possède une spécialité de production (arbres, vivaces, plantes australes ou pour terrains secs, bambous, plantes carnivores etc.) mais aussi une passion pour des genres précis ou pour des régions du globe riches en espèces endémiques rares.
Ainsi chaque pépinière possède une quantité plus ou moins importante d'espèces rares en Europe et pour lesquelles elle maîtrise la culture. Ce patrimoine unique offre alors la possibilité de multiplier des plantes dont le plus grand intérêt en devient leur conservation.

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